Oui, tout cela. Philippe JOLLY mérite, sans conteste, tous ces qualificatifs tant son travail sur les pianos de notre patrimoine excelle. Nous avons eu la chance d’être reçus par l’hôte de ces lieux qui nous a pris par le bras et nous a dit : « fans d’Érard ?, oui, oui suivez-moi, je vais vous montrer…»
Il ne nous restait plus alors qu’à nous laisser guider au milieu de pianos de rêve, de pianos chargés de tant d’histoire et restaurés avec beaucoup de soins et de patience. Sous les explications détaillées de Philippe JOLLY, nous parcourons l’atelier constitué par plusieurs pièces et nous trouvons ici, un Érard de 1812 (pièce rarissime avec une mécanique à étrier) possédant 6 octaves et très proche de celui de Beethoven et Haydn, là un Érard carré 1817, 4 pédales. Plus loin un pianino PLEYEL de 1833 ayant appartenu à Schlesinger, éditeur de Chopin (Chopin a composé plusieurs de ses préludes sur un pianino PLEYEL dont le prélude n°15 lors de son hiver passé à Majorque.